Problème n°18 : Les nombres jumeaux et le principe des tiroirs; le corrigé

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  • Enoncé du problème n° 18

    • Expérience :
    • Prendre au hasard 12 nombres entiers entre 1 et 99.
    • Vérifier que l’on peut trouver deux de ces nombres tels que leur différence (le plus grand diminué du plus petit) soit un nombre jumeau, c'est-à-dire un nombre à deux chiffres identiques (comme 11, 22, 33 etc.)
    • Explication :
    • En appliquant le principe des tiroirs (voir point info), montrer que parmi 12 nombres entiers naturels distincts, il en existe toujours deux qui ont le même reste dans la division par 11.
    • Que dire de leur différence ? Conclure.
    Indication :

    penser à définir ce qu’on apellera « les tiroirs » et ce que seront « les objets » à ranger dans les tiroirs.

    Point info :

    « Lorsqu’on range des objets dans des tiroirs et que l’on a plus d’objets que de tiroirs, alors il y a un tiroir qui contient au moins deux objets ».
    Cet énoncé (évident) porte le nom de « principe des tiroirs » ou « principe de Dirichlet », du nom du célèbre mathématicien allemand du XIXe siècle, Pierre Lejeune Dirichlet.
    D’apparence simpliste, cette proposition se révèle un outil puissant dans de nombreux domaines : arithmétique, dénombrement, vie sociale (tour de cartes)…

    Auteur : Lionel DARIE

  • Correction du problème n° 18

    • Expérience :
    • Prendre au hasard 12 nombres entiers entre 1 et 99.
    • Vérifier que l’on peut trouver deux de ces nombres tels que leur différence (le plus grand diminué du plus petit) soit un nombre jumeau, c'est-à-dire un nombre à deux chiffres identiques (comme 11, 22, 33 etc.)
    Explication :
    • En appliquant le principe des tiroirs (voir point info), montrer que parmi 12 nombres entiers naturels distincts, il en existe toujours deux qui ont le même reste dans la division par 11.
    • Que dire de leur différence ? Conclure.
    Indication :

    penser à définir ce qu’on apellera « les tiroirs » et ce que seront « les objets » à ranger dans les tiroirs.

    Point info :

    « Lorsqu’on range des objets dans des tiroirs et que l’on a plus d’objets que de tiroirs, alors il y a un tiroir qui contient au moins deux objets ».
    Cet énoncé (évident) porte le nom de « principe des tiroirs » ou « principe de Dirichlet », du nom du célèbre mathématicien allemand du XIXe siècle, Pierre Lejeune Dirichlet.
    D’apparence simpliste, cette proposition se révèle un outil puissant dans de nombreux domaines : arithmétique, dénombrement, vie sociale (tour de cartes)…

    • Lorsqu’on pose la division euclidienne d'un nombre entier naturel par 11, on ne peut obtenir que 11 restes possibles : $$0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10.$$ Ces 11 restes vont représenter ici « les tiroirs ».
      Considérons 12 nombres entiers naturels distincts (« les objets ») et rangeons-les dans les tiroirs correspondants à leur reste dans la division par 11.
      Par exemple, si on a choisi le nombre 43 : 43 ÷11=3 reste 10 (car $43 = 3 \times 11 + 10$)
      Le nombre 43 sera rangé dans le tiroir n°10.
      Avec le nombre 94 : 94÷11=8 reste 6 (car $94 = 8 \times 11 + 6$). Le nombre 94 sera rangé dans le tiroir n°6. etc.
    • Comme on a plus d’objects à ranger (les 12 nombres) que de tiroirs (les 11 restes), alors d’après le principe des tiroirs, un tiroir contient au moins deux objets.
      Autrement dit, deux nombres parmi les 12 ont le même reste dans la division par 11.
      Leur différence est donc divisible par 11.
    • En effet : appelons $n$ et $n’$ nos deux nombres ( $n > n’$ ),$ q$ et $q’$, leurs quotients respectifs dans la division par 11 ( $q > q’ $), et $r$ leur reste commun.
      Alors : $n = q\times 11 + r$ et $n’ = q’ \times 11 + r$
      donc $n – n’ = q\times 11 – q’\times 11 $( $r$ s’élimine)
      soit, en factorisant par 11 : $n – n’ = (q – q’) \times 11$. Ce qui montre que $n – n’$ est divisible par 11.
      Dans notre problème, $n$ et $n’$ (distincts) sont compris entre 1 et 99 donc $n – n’$ est compris entre 1 et 98. La différence $n – n’$ étant divisible par 11, elle peut être égale à 11, 22, 33, 44, 55, 66, 77 et 88.
    • Conclusion : quels que soient 12 nombres entiers distincts compris entre 1 et 99, il existe toujours deux de ces nombres tels que leur différence soit un nombre jumeau.

      Auteur : Lionel DARIE

Problème n°18 : Les nombres jumeaux et le principe des tiroirs

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Enoncé du Problème n ° 18

  • Expérience :
  • Prendre au hasard 12 nombres entiers entre 1 et 99.
  • Vérifier que l’on peut trouver deux de ces nombres tels que leur différence (le plus grand diminué du plus petit) soit un nombre jumeaux, c'est-à-dire un nombre à deux chiffres identiques (comme 11, 22, 33 etc.)
  • Explication :
  • En appliquant le principe des tiroirs (voir point info), montrer que parmi 12 nombres entiers naturels distincts, il en existe toujours deux qui ont le même reste dans la division par 11.
  • Que dire de leur différence ? Conclure.
Indication :

penser à définir ce qu’on apellera « les tiroirs » et ce que seront « les objets » à ranger dans les tiroirs.

Point info :

« Lorsqu’on range des objets dans des tiroirs et que l’on a plus d’objets que de tiroirs, alors il y a un tiroir qui contient au moins deux objets ».
Cet énoncé (évident) porte le nom de « principe des tiroirs » ou « principe de Dirichlet », du nom du célèbre mathématicien allemand du XIXe siècle, Pierre Lejeune Dirichlet.
D’apparence simpliste, cette proposition se révèle un outil puissant dans de nombreux domaines : arithmétique, dénombrement, vie sociale (tour de cartes)…

Auteur : Lionel DARIE

Problème n°17 : La fourmi et le miel ; le corrigé

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  • Enoncé du problème n°17

    • On place une goutte de miel à l’intérieur d’un verre cylindrique, à 2,5 cm du bord.
    • Une fourmi se trouve aussi sur le verre, en face de la goutte de miel, mais sur la paroi extérieure, à 2,5 cm du fond.
    • La hauteur du verre est de 10 cm et la circonférence de base est de 25 cm.
    • Quel chemin doit suivre la fourmi sur les parois du verre pour atteindre le miel en parcourant le minimum de distance possible ? Quelle est cette distance minimale ?
    Indication : on pourra faire un patron de la surface latérale du cylindre sur lequel on placera la fourmi et la goutte de miel.

    Auteur : Lionel DARIE

  • Correction du problème n°17

    • On place une goutte de miel à l’intérieur d’un verre cylindrique, à 2,5 cm du bord.
    • Une fourmi se trouve aussi sur le verre, en face de la goutte de miel, mais sur la paroi extérieure, à 2,5 cm du fond.
    • La hauteur du verre est de 10 cm et la circonférence de base est de 25 cm.
    • Quel chemin doit suivre la fourmi sur les parois du verre pour atteindre le miel en parcourant le minimum de distance possible ? Quelle est cette distance minimale ?
    Indication : on pourra faire un patron de la surface latérale du cylindre sur lequel on placera la fourmi et la goutte de miel.

    Auteur : Lionel DARIE

        • On réalise un patron de la surface latérale du cylindre. Imaginer un rectangle de longueur 25 cm et de largeur 10 cm, que l’on enroule autour du verre. Le côté gauche et le côté droit de ce rectangle vont se raccorder exactement le long de la verticale où se trouve la fourmi au départ. Si on « étale » à plat se patron, on obtient la figure suivante :
        • Pour que la fourmi atteigne la goutte de miel, elle doit d’abord se déplacer jusqu’au bord du verre, ceci sur la paroi extérieure (trajet de $F$ vers $H$), puis basculer à l’intérieur du verre et effectuer le trajet de $H$ à $M$. Le problème est de trouver la position du point H pour que le trajet total soit le plus petit possible. On considère le point $M’$, symétrique de $M$ par rapport à la droite $(BC)$ (voir figure). $(BC)$ est donc la médiatrice de $[MM’]$. Soit $d $ la distance parcourue par la fourmi pour atteindre le miel (point $M$).
        • On a : $$d = FH + HM$$ Or, $HM = HM’$, puisque $(BC)$ est la médiatrice de $[MM’]$. Donc : $d = FH + HM’$.
        • li>
        • Le plus court chemin pour aller du point $F$ au point $M’$ est la ligne droite.
          Ainsi, la distance $d $ sera minimale si les points $F , H$ et $M’$ sont alignés.
          Pour placer le point $H$, il suffit donc de tracer le segment $[FM’]$. Celui-ci coupe la droite $(BC)$ en $H$.
          Pour obtenir le trajet réel de la fourmi, il suffit de replacer le patron autour du verre.
          Les segments $[FH]$ et $[HM]$ vont se « courber » et deviendront des morceaux d’hélice.
    Calcul de la distance d minimale :
        • On se place dans le triangle rectangle $FM’K$, rectangle en $K$ (voir figure)
          $$d = FM’$$ $$FK = 12,5$$ $$KM’ = 10$$
        • Appliquons le théorème de Pythagore :
          $FM’^2 = FK^2 + KM’^2$ soit : $d^2=\left(\dfrac{25}{2}\right)^2+102=\dfrac{1025}{4}$ d’où $d=\sqrt{\dfrac{1025}{4}} =\dfrac{ 5}{2}\sqrt{41}$.
    Conclusion : la distance minimale parcourue par la fourmi pour atteindre le miel est $d= \dfrac{ 5}{2}\sqrt{41}\approx 16,008$ cm .

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