Écrit par Estelle ZIERCHER le . Publié dans Lettres.
Œuvres au programme de français en première à lire pendant les vacances d’été 2020
Attention, certaines œuvres changent, selon que vous êtes en série générale ou en série technologique. Les œuvres indiquées concernent le roman et le théâtre : vous étudierez forcément l’une des œuvres indiquées l’an prochain ; vos lectures estivales vous seront alors d’une grande aide. Concernant les œuvres théâtrales, certaines d’entre elles sont accessibles sur Internet sous la forme de captations théâtrales (théâtre filmé). Vous étudierez aussi des œuvres en lien avec l’argumentation et la poésie : vos professeurs vous indiqueront à la rentrée quelles œuvres vous devez lire concernant ces objets d’étude.
Quelle bonne idée d’avoir assisté ce vendredi 20 décembre 2019 à notre si renommé « Spectacle de Noël du lycée l’Oiselet » ! Pour cette fin d’année 2019, nos artistes en herbe avaient ménagé une représentation époustouflante qui a su transporter le public d’une émotion à l’autre. Depuis l’intemporel et magnifique lyrisme d’Alfred Musset (On ne badine pas avec l’amour) à la verve satirique de Georges Feydeau (La lycéenne) en passant par l’absurde désopilant mais toutefois profond d’Eugène Ionesco (Rhinocéros), le programme était incontestablement éclectique. Au cours de l’après-midi, le public s’est réjoui d’apercevoir une Dona Sol un brin virile mais néanmoins désemparée, sauvée par un Hernani déterminé à dépoussiérer avec respect la pièce de Victor Hugo. Après une version originale de La Réunification des deux Corées de Joël Pommerat, l’assistance s’est encore délectée d’une saynète imaginée par notre Pier Paolo local. Il s’agissait d’une parodie hollywoodienne à la Tarantino, dans laquelle le talent de nos jeunes comédiens s’est exprimé avec une audace débridée mais finement mesurée. Heureusement, au milieu de tant de modernité, un Harpagon en pleine forme n’a pas manqué de nous réconcilier avec nos classiques ! Et c’est pourquoi l’arrivée inopinée d’Alice, plus vraie que nature, a paru parfaitement naturelle à un auditoire émerveillé, qui a savouré Lewis Carroll dans le texte. Bien d’autres surprises insolites ont ravi des spectateurs, qui étaient, il faut le reconnaître, d’abord venus pour tuer le temps. Grand bien leur en a pris puisqu’ils sont ressortis revigorés par l’enthousiasme euphorique distillé par nos jeunes acteurs. C’est pourquoi nous vous donnons rendez-vous en le jeudi 28 mai 2020 afin que vous ne manquiez pas de partager avec nous un moment artistique des plus réjouissants !