« Du polar à la barre »… et du droit au cinéma !!

 

Mardi 1er mars, les classes de 1° STMG2 et 4 sont allées à l’Institut Lumière à Lyon, dans le cadre du projet « Du polar à la barre » - projet Eureka financé par la région Rhône-Alpes. Avec leurs enseignantes de français, éco-droit et documentaliste, les élèves ont pu participer aux 7° rencontres « Droit, Justice et Cinéma » : c’est le film « Garde à vue » de Claude Miller qui a été projeté : il date de 1981, avec Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider et Guy Marchand, et a reçu plusieurs prix.
La projection a été présentée et commentée par des étudiants en droit de l’image qui ont répondu aux questions des classes.
C’est un film à huis-clos qui montre la confrontation entre un notaire accusé du meurtre de deux fillettes et deux inspecteurs de police, avec deux méthodes différentes. C’est un film très noir et oppressant (c’est la nuit du Réveillon et il pleut tout le temps) qui montre la pression et la tension entre le présumé coupable et les forces de l’ordre, jusqu’à son aveu. Toutes les preuves se retournent contre lui, y compris sa femme qui cherche à le faire accuser jusqu’au dénouement final, très inattendu !
« Ce film nous a paru un peu long car il se passe presque tout le temps au sein d’un bureau du commissariat, et qu’il représente aussi une autre époque et d’autres manières de faire ». « La pellicule et l’image du film ont aussi bien vieilli ». Mais c’est aussi un film « déroutant et plein de surprise » qui aborde les thèmes de la peine de mort, des aveux et de la culpabilité : « dès qu’on entre dans un commissariat, nul n’est en sécurité », dit d’ailleurs le notaire. « Les dialogues de Michel Audiard sont parfois très drôles ». Cette sortie, en attendant le festival « Quais du polar », permet de faire le lien entre l’étude du genre policier en français et les cours de droit, et de découvrir un univers qui ne nous est pas vraiment familier !


La classe de 1° STMG2

Blandine CEREIJO

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Rencontre avec Patrick Bard

 

Mercredi 8 mars, les élèves des classes de 2de6 et de 2de 15 ont rencontré l’auteur dont ils avaient étudié le livre « Et mes yeux se sont fermés » : Patrick Bard.

Ce livre retrace le cheminement d’une adolescente française qui se radicalise et part faire le djihad en Syrie.
A sa voix intérieure se joignent les voix de ses proches, témoins de sa métamorphose. Un roman qui donne à voir et nous permet de comprendre la plongée d’un individu dans l’extrémisme.
Les questions préparées en amont par les élèves ont permis de nourrir de très beaux échanges autour de l’enfance de cet auteur affamé de lecture, autour de ses voyages qui lui permettent de vivre ses deux passions : le photo-journalisme et l’écriture de romans qu’il aime à qualifier de « réalistes ». La richesse de son expérience, ses voyages et les rencontres dramatiques qu’il a effectuées dans le cadre de son métier de journaliste ont particulièrement touché les élèves qui ont aussi été marqués par son art du « racontage » et la qualité de ses réponses mais aussi son sens de l’écoute et sa proximité, sa sincérité et sa gentillesse à leur égard.

Hélène BRUNEAU

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Voix d’élèves : « Patrick Bard répondait à nos questions en détaillant …
on a pu donc approfondir le métier d’écrivain…
Sa vie de journaliste est incroyable puisqu’il vit des choses très peu communes qui l’aident pour ses histoires » ;

« c’était très touchant » ; « ce que j’ai préféré c’est tout ce qu’il a fait pour écrire le livre » : il était gentil et sincère avec nous » ;

« il m’a donné envie de lire ses livres » ;

« Grâce à lui, j’ai pu découvrir sa passion pour l’écriture » ;

J’ai apprécié tout ce qui était en rapport avec ses voyages…

il a lu son livre de façon dynamique et c’était plaisant » ;

« il a su attirer notre attention » ;

« ce qui m’a énormément plu, c’était quand il a raconté son enfance » ;

« j’ai aimé qu’il nous livre une partie de sa vie, notamment avec son ami mort lors des attentats de Charlie Hebdo » ;

une rencontre très instructive »
L’auteur a, quant à lui, particulièrement apprécié l’accueil et l’écoute que lui ont réservé les élèves des deux classes, mais aussi leurs touchantes attentions : un goûter d’accueil en 2de6 ; en 2de15 : une émouvante lecture de son livre, une belle planche BD et, pour le final, une brillante bande-annonce de ce livre : de quoi lui offrir de beaux souvenirs !
Une rencontre qui a créé chez les élèves le désir de renouveler ce type d’expérience. On remerciera au passage Esther, la libraire de Ma petite Librairie, qui nous a fait découvrir cet auteur !

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Noir, c’est noir (1/2)

Depuis janvier, les élèves de la classe de 2de 7, encadrés par leurs enseignantes, Mmes Mathon et Cereijo, et Benjamin Vaude, intervenant de la Smac Les Abattoirs à Bourgoin (Scène de musiques actuelles) mènent un travail de création en demi-groupe. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Club Culture Eureka « Noir, c’est noir », financé grâce à la Région Auvergne Rhône-Alpes et au PLEA.

 

Ensemble, ils ont découvert l’univers du polar et ses codes, inventé une histoire puis l’ont mise en musique, en voix et en scène. La restitution a eu lieu durant le festival Electrochoc le 30 mars 2017, sur la scène des Abattoirs de Bourgoin.
La parole est à eux !
« Notre groupe a décidé de créer une ambiance inquiétante autour de la culture japonaise : nous avons imaginé un personnage dont la femme est portée disparue. Que s’est-il réellement passé ? Cet ancien policier décide de mener une enquête et part à sa recherche. Il s’appelle Nekosuke et nous avons raconté son histoire…
Avec l’aide de Benjamin, nous avons créé une atmosphère angoissante, avec un rythme lent et des basses bien marquées. Nous avons tous pu participer à la création de la bande-son, même si nous ne sommes pas musiciens !
Nous avons apprécié de travailler sur ce projet qui a permis d’instaurer une bonne ambiance et cohésion dans le groupe. Le fait de monter sur scène pour la première fois est une expérience enrichissante. Curieusement, nous n’étions pas trop stressés, contrairement aux répétitions. »
(Les élèves du premier groupe)
« Notre groupe, quant à lui, a écrit une histoire sur une jeune femme schizophrène qui travaille dans les catacombes le jour et commet des crimes la nuit sans s’en rendre compte. Nous avons créé une musique oppressante qui accompagne les différents évènements de notre texte. Nous avons voulu que la musique ne soit pas monocorde et avons cherché à amener du rythme.
Avant de monter sur scène, nous étions un peu stressés et nous n’étions pas sûrs de pouvoir relever ce défi… Une fois sur scène, nous étions à l’aise et avons passé un bon moment. C’était une belle expérience ! »
(Les élèves du deuxième groupe)
Et si c’était à refaire ?
« Je m’investirais encore plus... »
« Je testerais bien ingénieur du son. »
« J’aimerais refaire un autre projet de ce genre. »
« Je referais ce projet, c’était cool de partager quelque chose avec une partie de la classe, en dehors des cours et sans note ! »

Blandine CEREIJO, Elise MATHON

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